« Le vin, quand il est vraiment vin, révèle la lumière de la matière pour révéler celle de l’homme. »
— Bruno Quenioux

Qu’est-ce qu’un biophoton ?

Dans les années 1970, le biologiste allemand Fritz-Albert Popp a mis en évidence que les cellules vivantes émettent une très faible lumière : les biophotons.
Ces photons ultra-faibles (ULF) seraient un moyen de communication cellulaire, comme une langue lumineuse entre les molécules.

Dans le vin, cette émission est infime mais mesurable.
Certains chercheurs, notamment en biodynamie, estiment que plus un vin est « vivant » — c’est-à-dire moins transformé, moins filtré, plus respectueux du vivant — plus son rayonnement photoniques est élevé.


Matière, énergie, message : une lecture holistique

Selon Bruno Quenioux, le vin est une rencontre entre trois niveaux :

  • Matière = Structure : le sol, le climat, le cépage, le geste du vigneron.

  • Énergie = Potentiel : la capacité du vin à conserver et transmettre cette vibration subtile.

  • Message = Information sensorielle : ce que nous percevons, consciemment ou non.

La science moderne, grâce à l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (RMN) ou à la spectroscopie, confirme que l’eau (ou le liquide) peut stocker une information vibratoire.
Cela redonne de la profondeur aux savoir-faire ancestraux : vendanges manuelles, fermentations lentes, élevages longs respectant la vie microbienne.


3. Le vin comme être sensible : Jean Carmet l’avait pressenti

« J'ai vu des vins disparaître à la présence d'intrus, réapparaître après leur départ.
Allez donc savoir ce qui se passe dans la tête d'un vin qui ressemble à celui qui l'a fait. »
— Jean Carmet

Cette phrase, à la frontière entre poésie et mystique, trouve un écho inattendu dans la physique quantique.
Des études montrent que l’intention, les sons, ou même la présence humaine pourraient influencer la structure moléculaire d’un liquide.
Une idée qui rejoint la biodynamie, où l’on parle déjà de la vigne comme d’un organisme sensible, relié à la lune, aux cycles cosmiques, à la respiration du vivant.


4. Biophotons et qualité du vin : mythe ou piste d’avenir ?

Pour l’instant, les mesures de biophotons restent un champ de recherche émergent.
Certaines études, comme celles menées sur les aliments frais, tendent à montrer que plus un produit est naturel et peu transformé, plus son rayonnement photoniques est élevé.

? Cela expliquerait pourquoi un vin vivant, non filtré, non stabilisé à l’extrême, peut dégager une « lumière » sensorielle bien plus intense.
Les dégustateurs parlent alors de vin « vibrant », « énergétique », « habité ».


5. Vigneron, sommelier, dégustateur : un trio à l’écoute

L’humilité est au cœur de cette approche :

  • Le vigneron, guide patient qui accompagne plus qu’il ne façonne.

  • Le sommelier, passeur attentif, capable de recevoir sans imposer.

  • Le dégustateur, invité à se dépouiller de ses idées préconçues.

« Un vin bien accueilli peut amener un état de transe, avec des perceptions illimitées. » — Bruno Quenioux

Dans cette lenteur sacrée, le vin devient miroir de nous-mêmes, révélateur de nos émotions, de nos blocages comme de nos élans.


6. Vers une nouvelle lecture du vin

Oui, la science a encore beaucoup à explorer :

  • Comment mesurer l’impact des biophotons sur la dégustation ?

  • Existe-t-il une corrélation claire entre pratiques agricoles et rayonnement lumineux ?

  • Et surtout, comment préserver cette lumière sans la figer ?

Mais une chose est sûre : plus le vin est respecté dans sa dimension vivante, plus il rayonne.
Et plus nous apprenons à écouter, sans étiquette ni préjugé, plus il nous révèle à nous-mêmes.


Conclusion

Le vin est un pont entre la terre et l’homme, entre la matière et la lumière.
Les biophotons, ces messagers invisibles, nous rappellent que derrière chaque gorgée, il y a bien plus qu’un goût : il y a une mémoire vibratoire, une signature unique du vivant.

Dans chaque verre, le vin nous invite à un voyage initiatique.
Encore faut-il savoir l’accueillir, humblement, pour laisser sa lumière réveiller la nôtre.


Pour aller plus loin

  • La vie mystérieuse du vin, Bruno Quenioux (éd. Actes Sud)

  • Travaux de Fritz-Albert Popp sur les biophotons

  • Études sur la résonance magnétique et la structure de l’eau (Masaru Emoto, controversé mais inspirant)

  • Découvrez notre Sélection Wineguru : des vins vivants, vibrants de lumière, choisis pour révéler la part de mystère qui sommeille en chacun de nous.